Immobilier & Finance : bilan 2012…la suite

image_diagnostic_maison_1207122012 : Pour les porteurs de projet

La toile de fonds des décisions des porteurs de projets du marché immobilier 2012 est placée sous le signe de « la crise de la dette » et donc sous une atmosphère anxiogène.

Dans ce cadre, la fin et/ou la modification à la baisse des aides de l’état (PTZ, fin du Scellier…) est un signal négatif vers les porteurs de projets qui restent dans l’attente d’un nouveau dispositif équivalent.

Cette attente est légitimée par de nombreuses années d’aides à la pierre promue par les politiques, les  professionnels concernés et une certaine forme de croyance des acquéreurs en leur efficacité…du moins tant que les prix grimpaient fortement.

Toutefois, ces aides ont surtout profité aux acteurs de la filière du « neuf », aux vendeurs dans « l’ancien » et aux détenteurs de patrimoines locatifs. Les prix et les valeurs locatives ont ainsi monté à des niveaux jamais atteint sur le marché immobilier.

Dans ce contexte global, certains porteurs de projets se sont donc naturellement retirés du marché de l’acquisition immobilière à crédit. « Encouragés » par un contexte économique et une hausse du chômage « assommants », ils ont fait le pari contraint d’une baisse des prix du marché immobilier.

Les possesseurs de patrimoines

immobiliers et non immobiliers ont anticipé depuis 2011 la baisse des rendements de placements (assurance-vie,actions…) et ont augmenter leur aversion aux risques (crise des marchés actions, affaire Maddof, Kerviel,etc…) ainsi qu’à la hausse de la fiscalité annoncée pendant la campagne présidentielle.

De fait, la dé-collecte du placement préféré des français (l’assurance-vie) vers les livrets  plus liquides, ainsi que vers l’investissement défiscalisant neuf dans la pierre montre le retour « des valeurs sûres » à la française…

A voir en cas de crise mondiale prolongée (les exemples espagnoles et japonais ne prônant pas la sûreté de ce jugement).

Les investissements dans le secteur immobilier ont ainsi été maintenus artificiellement à des niveaux élevés.

Plus précisément, le niveau de l’indicateur de solvabilité des acquéreurs & les tendances de cet indicateur entre le neuf (110 points- crédit logement 04/12/12 ) et l’ancien (93 points- crédit logement 04/12/12) nous indique clairement que les tranches de revenus élevées ont continués à investir massivement dans la pierre « défiscalisante neuve » (voir article le monde « 80% des logements neufs ne sont accessibles qu’aux français les plus riches) et que les classes moyennes et populaires ont investit dans l’ancien…autant qu’elles le pouvaient.

Mais cet « artifice » a une sérieuse base : la pénurie de logement…plus ou moins entretenue par les banques, les professionnels  et…les possesseurs de patrimoine. Tous ont en commun un intérêt fort à ne pas voir baisser, et encre moins s’effondrer, les prix de vente…

suite la semaine prochaine…avec les acteurs de la filière du marché immobilier…

la première partie de ce bilan 2012, ici.

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